mercredi 23 mars 2016

Il reste la poussière (Sandrine Collette)


Editions DENOEL
302 pages
19.90 euros


4ème de couverture

Patagonie. Dans la steppe balayée de vents glacés, un tout petit garçon est poursuivi par trois cavaliers. Rattrapé, lancé de l’un à l’autre dans une course folle, il est jeté dans un buisson d’épineux.

Cet enfant, c’est Rafael, et les bourreaux sont ses frères aînés. Leur mère ne dit rien, murée dans un silence hostile depuis cette terrible nuit où leur ivrogne de père l'a frappée une fois de trop. Elle mène ses fils et son élevage d’une main inflexible, écrasant ses garçons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien.

Dans ce monde qui meurt, où les petits élevages sont remplacés par d’immenses domaines, l’espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l’étau de terreur et de violence qui l’enchaîne à cette famille?


Mon avis

C'est en Argentine que l'auteure nous projette et cela, au coeur même d'une famille d'éleveurs! Nous y retrouverons la mère et les 4 frères. Dans cette famille, c'est la violence et la terreur qui sont les maîtres mots! Les plus grands s'acharnent sur les plus petits et la mère n'est pas là pour les défendre bien du contraire. Une mère qui ne voit ses enfants que comme des paires de bras idéales pour travailler dans la ferme! 

« La mère est son avenir, l’estancia sa destinée et son tombeau. Il ne veut ni réfléchir, ni répondre. Cela abîmerait trop de choses. Seul le bétail est important, et le travail de chaque instant, l’infinie répétition, lassante et rassurante, et même le galop des chevaux se ressemble de jour en jour, et le souffle des bêtes, et la lumière de l’aube sur la plaine. Envisagée ainsi, la vie n’a pas lieu de changer. Elle peut durer le temps de l’humanité, le temps de l’univers et des certitudes. Surtout ne pas se poser la question de Steban. Derrière, il y a le poison. » 

Cette histoire aurait pu être intéressante et prenante! Pour ceux qui connaissent la plume de l'auteure, elle est capable de nous faire vibrer et de nous emmener dans des univers à faire froid dans le dos. Mais ici, je me suis ennuyée! 

Ennuyée est un faible mot encore... tant cette histoire est lente et les actions quasi inexistantes! Certes, il y en a une ou deux... mais 302 pages avec si peu, c'est vraiment dommage! En ressortant de cette lecture, j'ai une impression de remplissage! Il fallait sortir un livre mais quant à celui-ci, il aurait pu faire 50 pages, cela aurait été suffisant! 

Seule la construction du récit a un côté intéressant! En effet, l'auteure a pris le parti d'alterner la vision de chaque personnage tour à tour, et cela, un par chapitre. Un roman à multiples voix donc. 

Quant au fait que ce soit un roman noir... Oui, en effet, mais c'est loin d'être le meilleur même s'il répond à toutes les caractéristiques du genre.

Une grosse déception donc pour ce livre à l'atmosphère dérangeante mais lent au possible!


Ma note

8/20


Challenge

Petit bac 2016, catégorie "Phrase"



5 commentaires:

  1. Bon bah au moins je sais que je ne lirai pas ce livre !

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  2. Les lectures de maryline24 mars 2016 à 20:52

    C'est le seul qu'il me reste a lire de cette auteur.... mais la.. j'ai peur!!

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  3. Ah oué, carrément 8/20
    Donc, ok, je passe mon tour :)

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  4. À te lire on pourrait penser que c'est un livre bâti autour d'une structure préformatée... mais dont l'auteure à ratée le remplissage. Un travail de production en série. Est-ce bien cela ou ai-je mal compris ?

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  5. Production en série, je ne dirais pas... Car les autres sont nettement meilleurs.

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