À peine dépoussiéré, je me plonge dans le résumé. Que dire ? J’avais déjà la chair de poule. Imaginez mon état après cette lecture... Horrifiée, tout simplement. Je n’imaginais pas qu’un tel calvaire pouvait être possible.
On entend, assez régulièrement, dans les médias, les atrocités que subissent les femmes dans certains pays africains et asiatiques. On parle notamment du crime d'honneur, de l’excision ou encore de la lapidation. L’histoire dont je vais vous parler ce soir, nous l’avons déjà entendue. Une femme violée, cela n’a rien de nouveau. Par contre, quand cette femme se fait accuser d’atteintes aux bonnes mœurs et risque la condamnation... Cela devient inimaginable.
À travers ce livre, nous suivons l’histoire de Myriam, rebaptisée Meriem pour ne pas être reconnue dans la rue. Cette jeune femme vit en Tunisie. Un soir, elle raccompagne son fiancé en bas de chez lui. Dans ce pays, les relations homme-femme avant le mariage sont taboues. Il n’est pas envisageable qu’ils se fréquentent sans la présence de quelqu’un d’extérieur. Pourtant, ce soir-là, au coin d’une rue, elle se gare pour lui dire au revoir. Si seulement elle avait pu imaginer les conséquences de son geste... Très rapidement, une voiture s’arrête et trois policiers en sortent. La peur traverse ces deux jeunes amoureux. Mais ce qu’ils imaginent n’est rien comparé à ce qu’ils vont vivre. Ces hommes, qui représentent la loi, se sentent au-dessus de celle-ci. Ils sont puissants, rien ne peut leur arriver. Ce soir-là, ils vont violer cette jeune femme et racketter son fiancé. Ont-ils peur des conséquences de leurs actes ? Aucunement, ils se sentent protégés. Détruits, les deux jeunes gens ne s’arrêtent pas là. Ensemble, ils vont porter plainte. Ils veulent que ce qui leur est arrivé serve à d’autres et que les coupables soient punis. Pourtant, ils sont loin d’imaginer la suite de l’histoire, car en Tunisie, la femme n’a pas autant de droits qu’on le pense... Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir la suite de l’histoire par vous-même !
Je n’ai pas envie, comme à mon habitude, de vous parler des personnages ou encore du style. Ce n’est pas ce que demande ce livre. Ce qu’il faut retenir ? Que ce livre nous dévoile la condition des femmes en Tunisie, mais surtout, qu’il s’agit d’un très beau et complexe combat vers la liberté ainsi que les droits fondamentaux.
Des larmes, j’en ai versé. De la haine, j’en ai eu énormément envers les policiers. La corruption est interdite et immonde. Le dénouement de cette histoire m’a bouleversée, les condamnations m’ont rendue malade...
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