dimanche 11 août 2024

La douceur du piment rouge (Laurie Heyme)

 Editions Michel Lafon
332 pages
19.95 euros


4ème de couverture

Lorène et Giulia, deux amies d’enfance que tout oppose, mais que rien n'a jamais pu séparer.

Jusqu'à ce que la maladie s'en mêle.

Tandis que Giulia doit se battre pour rester en vie, Lorène doit, quant à elle, surmonter sa peur de vivre.

Mais en amitié, il n'y a jamais de petites victoires, seulement de grands combats.

Une ode à la vie et à l'espoir entre Paris et l'Italie


Mon avis

Je ne sais pas si je suis vraiment légitime pour vous parler de ce livre, tant il m’a bouleversée. Il m’a tellement émue que j’ai peur de ne pas trouver les mots justes. Lu en moins de 24 heures, il m’a fait pleurer comme rarement un livre l’a fait. Une boîte de mouchoirs n’a pas suffi à sécher mes larmes. Certains livres sont rapidement oubliés après leur lecture, mais celui-ci restera gravé en moi à jamais. Il m’a touchée en tant que femme, en tant que mère, en tant qu’amie. Il m’a littéralement scotchée. Laissez-moi vous en dire plus...

Dans ce récit, l’auteure nous plonge au cœur de l’Italie et nous fait découvrir l’une des plus belles amitiés qui soient : celle de Lorène et Giulia. Leur lien remonte à l’enfance, à un moment où Lorène a traversé un drame familial et où Giulia l’a recueillie sous son aile, l’intégrant à sa propre famille. Ensemble, elles ont grandi, se sont construites à travers les hauts et les bas, devenant plus fortes malgré leur fragilité. Une amitié qui a su résister au temps et à la distance. Entre l’Italie et la France, les kilomètres sont nombreux, mais ils n’ont jamais entamé la puissance de leur lien.

Ce livre raconte l’histoire de deux femmes qui vont devoir affronter les épreuves de la vie. Giulia, telle une lionne, va se battre avec acharnement. Quant à Lorène, elle devra faire face à ses peurs, ses angoisses et ses limites. À travers ce récit, cette dernière se livre, se découvre, et nous raconte l’histoire de son amie...

Dès les premières lignes, l’auteure nous happe dans son récit. On imagine vite ce qui a pu se passer, et pour ma part, j’étais plutôt proche de la vérité. Pourtant, j’étais loin de m’imaginer tous les rebondissements qui allaient suivre. Arrivée à la fin, au dénouement, on reçoit une claque, même si on s’y attend. Et lorsqu’on lit les dernières pages, les dernières lignes, on s’effondre, car ce qu’on y découvre nous prend complètement par surprise.

Ce livre m’a fait passer par toutes les émotions possibles et imaginables : tristesse, colère, courage, joie, espoir, douceur, et désillusion. J’aurais tellement voulu que cette histoire ne s’arrête jamais. J’ai eu tant de mal à quitter ces personnages, tous plus attachants les uns que les autres.

Avec ce roman puissant, Laurie Heyme marque les esprits. Sa manière d’écrire et de structurer ce récit est incroyable. Ce livre se vit autant qu’il se lit. Les intermèdes musicaux sont parfaitement choisis et en totale adéquation avec l’histoire, ce qui les rend encore plus poignants.

Vous l’aurez compris, c’est un véritable coup de cœur, voire même un coup de foudre, que j’ai eu pour ce roman. C’est un cri du cœur contre un destin injuste qui s’acharne, contre des médecins parfois trop désinvoltes, contre ce Covid qui complique tout, contre la vie elle-même !

Je ne peux que vous conseiller de le lire sans tarder. Mais méfiez-vous de la couverture, qui pourrait laisser croire à un roman feel-good... Vous risqueriez d’être surpris. J’attends maintenant vos retours avec impatience.

 
Ma note


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